COLONIAL CONGO AND DEMOCRATIC REPUBLIC OF THE CONGO (®Zaire) (Mangbetu, Lalia-Ngolu, Bahuana, Batetela, Nkundo Mongo, Mbuti, Bala, Lele, Bangala) 

 

IndexAfricaCongo

 


 

Investigations of adolescent sexuality in Congo in the last ten years “do not exist”[1]. Marriage in some Congolese tribes has been early, ranging from puberty (Balebi), or “au moment du seins qui poussent” (Bashila), ages 10-12 (Mangbetu), or ages 12-13 (Bahutu) to later ages (Sohier, 1943:p103-7)[2].

“In the past, marriages were arranged and often the girl was married at or before puberty.  The Bakua Lolonji who are Baluba of Kasai, stipulated that a girl had to be a virgin on marriage and in that case her mother was rewarded with a goat.  There were two systems: the main one being the patriarchal custom in which the children belonged to the father.  The matriarchal custom, in which they belonged to the mother, was prevalent in the West of Congo.  In both cases, the woman was totally powerless.  Where the children belonged to the mother, their uncle had total power over his sister’s children and the uncle still plays an important role in his nieces’ lives, mostly in terms of their marriages”[3].

“Aujourd’hui, avec l’entrée de plus en plus précoce des jeunes — en particulier les filles — dans la vie active, le sexe est libéré ou en tout cas le paraît, quoiqu’il fasse toujours l’objet de tabous. Les mères de famille, les parents se doutent bien de la sexualité précoce, et surtout non soumise au mariage de leurs enfants. Mais, ce qu’ils redoutent le plus est de voir leur jeune fille tomber enceinte, parce qu’alors son mauvais comportement apparaît au grand jour de manière irrefutable et sa famille est déshonorée. Beaucoup de parents se débarrassent alors de leur fille en la conduisant chez le futur père de l’enfant qu’elle porte ou la maltraitent. Mais la valorisation de la procréation est telle que les parents les plus rejetants et les plus agressifs pendant la grossesse, acceptent volontiers le petit-fils. On finit par assister à des situations paradoxales où une grossesse précoce est tout aussi déshonorante que la non-grossesse chez la femme mariée ou la vieille fille stérile. Le petit-fils est encore une valeur pour les grands-parents (sans lui ils disparaîtraient définitivement), mais non la grossesse prémaritale qui l’a porté, qui est toujours non désirée et constitue le cauchemar des mères et des jeunes filles elles-mêmes. L’essentiel de l’éducation sexuelle des mères à l’endroit de leur fille se concentre dans tous leurs efforts à mettre en garde leur fille contre la grossesse inopinée”[4].

 

 

Featured:

 

Mangbetu, Lalia-Ngolu, Bahuana, Batetela, Nkundo Mongo, Mbuti, Bala, Lele, Bangala

 

 

 


 

 

 

Janssen, D. F., Growing Up Sexually. VolumeI. World Reference Atlas. 0.2 ed. 2004. Berlin: Magnus Hirschfeld Archive for Sexology

Last revised: May 2005

 



[1] Courtois, R. et al. (2001) Approche de la sexualité au Congo dans le contexte du sida, Santé 11,1:43-8

[2]Sohier, A. (1943) Le Mariage en Droit Coutumier Congolais. Bruxelles: Institut Royal Colonial Belge

[3] Jennifer Langer, as cited by Clare Palmer and Kathryn Ramsay (2002) Refugee Women and Domestic Violence:  Country Studies, Democratic Republic of Congo. RWRP [http://www.asylumaid.org.uk/Publications/DV%20reports/DV%20individual%20reports/RWDV%20DRC.doc]

[4] Boumpoto, Madeleine (1998) Sida, sexualité et procréation au Congo, in Charles Becker, Jean-Pierre Dozon, Christine Obbo et Moriba Touré (Eds.) Vivre et penser le sida en Afrique, p363-76 [http://www.codesria.org/Links/Publications/aids/boumpoto.pdf]