TANALA (MADAGASCAR

 

 

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Sexual play between children is forbidden and masturbation is not observed (Linton, 1939:p295)[1]. There is no separation of the sexes (Linton, 1926:p295-6)[2]. At age 15, or even before puberty, boys are given a separate house where they receive girls (“pour recevoir leur partenaire sexuelle”). Ravololomanga (1992:p65)[3] relates:

 

“[…] les garçons et les filles dans leur enfance, vivant en promiscuité avec leurs parents, partageant avec eux la même chambre, ont pu apercevoir leurs ébats amoureux et n’ignorent pas l’acte sexuel. Vivant au milieu de la nature, regardant les animaux domestiques ou suvages copuler, ils constatent leur reproduction. Les enfants de même groupe d’âge et de même sexe se font de temps en temps des confidences sur leurs expériences sexuelles. Dans cette société, la virginité n’est pas exigée pour le mariage, sauf chez les rares familles où la morale chrétienne a mis son empreinte. Les jeunes filles commencent leurs expériences sexuelles vers quartorze ans et les garçons vers seize ans sand que leurs parents leur en fassent de reproche”.

 

 


 

 

 

Janssen, D. F., Growing Up Sexually. VolumeI. World Reference Atlas. 0.2 ed. 2004. Berlin: Magnus Hirschfeld Archive for Sexology

Last revised: Sept 2004

 



[1] Linton, R. (1939) The Tanala of Madagascar, in Kardiner, A. (Ed.) The Individual and his Society. The Psychodynamics of Primitive Social Organizations. New York: Columbia University Press, p251-354

[2]Linton, R. (1926) The Tanala. Chicago, Il.: FieldMuseum of Natural History, No. 137

[3] Ravololomanga, B. (1992) Etre Femme et Mère à Madagascar. Paris: Éditions L’Harmattan