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BURUNDI (REPUBLIC OF BURUNDI)
Index → Africa→ Burundi
Albert
(1963; see p195)[1] noted that prepubertal
sex play, even between siblings is not considered a moral transgression,
unlike premarital postpubertal play. Prepubertally, girls mutually practice
macronymphia. With the people of Rwanda and Burundi, Vincent (1954)[2]
describes the following four stages of the evolution of infantile sexuality:
(1) maternal genital pacification; (2) the start of sexual games after the
discontinuation of primal scene exposure; (3) these games develop in sexual
relations of shepherd boys; and (4) an evolution toward masturbation and
homosexuality just before adolescence. Among the Tutsi, homosexuality among
the young warriors is a refined practice. The adults make fun of these
practices but they certainly condone them. As noted: “Parents will take
pleasure in seeing their son engage in sexual games with young girls, for
that proves that he is normal, and that he will be potent”. Nobody worries
about the sexual conduct of prepubertal girls, but she is no longer
considered free to go with the boys after menarche. Masturbation is “almost
obligatory”: “a girl who does not masturbate becomes everybody’s
laughing-stock, and acquires the reputation of not being able to marry and procreate.
The practice is seemingly fused with labial elongation, considered necessary
for enhancing sexual pleasure of her future husband, and vaginal dilation
facilitating delivery.
“Au Burundi, contrairement à la majorité
d’autres pays africains, les jeunes adolescents ne sont pas soumis aux rites
d’initiation formelle. Cependant, selon le sexe, les jeunes qui doivent
entrer dans la catégorie des adultes, sont initiés par les membres de famille
plus anciens. Ainsi, la jeune fille à marier va chez sa tante paternelle pour
y suivre des leçons en matière de mariage et de vie familiale. Le jeune homme
est initié par son oncle paternel, ou son grand frère. En dehors du cercle
familial, les jeunes sont aussi initiés par les amis plus expérimentés[3].
Nous pensons que les enfants et les jeunes, ont besoin de savoir ce que
pensent leurs parents sur la vie sexuelle. Cependant, la pudeur et la réserve
sur cette question considérée encore comme « tabou », surtout lorsqu’il
s’agit d’en parler avec ses propres enfants ont aussi leur raison d’être.
Pour chercher un compromis, il serait souhaitable qu’on confie l’éducation
sexuelle et les questions y relatives, à un conseil paroissial formé par les
couples, les religieuses et quelques prêtres qui assureraient le rôle de conseillers
spirituels. Ce conseil se rassemblerait périodiquement dans les écoles ou à
la paroisse pour répondre à toues les questions que les jeunes se posent en
matière de sexualité, selon leurs tranches d’âge”[4].
See also Barundi
Janssen,
D. F., Growing Up Sexually. Volume
I. World Reference Atlas. 0.2 ed.
2004. Berlin: Magnus Hirschfeld Archive for Sexology
Last
revised: Dec 2004
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